L’intérêt de la végétation pour remédier aux effets d’îlot de chaleur en ville
Alors que le changement climatique alimente les phénomènes météorologiques extrêmes dans le monde entier, la hausse des températures est devenue une réalité stupéfiante.
L’urbanisation des villes aggravent le problème. Elles sont construites sur la base d’éléments, entre matériaux absorbant la chaleur, absence d’ombre et de verdure, qui les rendent beaucoup plus chaudes que les zones rurales voisines. D’où ce que les météorologues appellent : « l’effet d’îlot de chaleur urbain ».
S’adapter à un monde plus chaud est devenu une priorité, particulièrement dans les villes, telle que Dakar, qui combinent une population importante et des conditions d’exposition aggravées par l’îlot de chaleur urbain.
Oui, mais qu’est-ce au juste que ces îlots de chaleur urbains ? Pourquoi se forment-ils ? Que peuvent faire les architectes pour les prévenir ? Et comment la technologie peut-elle les aider ?
Îlots de chaleur urbains, une définition
Alors que le changement climatique alimente les phénomènes météorologiques extrêmes dans le monde entier, la hausse des températures est devenue une réalité stupéfiante.
L’urbanisation des villes aggravent le problème. Elles sont construites sur la base d’éléments, entre matériaux absorbant la chaleur, absence d’ombre et de verdure, qui les rendent beaucoup plus chaudes que les zones rurales voisines. D’où ce que les météorologues appellent : « l’effet d’îlot de chaleur urbain ».
S’adapter à un monde plus chaud est devenu une priorité, particulièrement dans les villes, telle que Dakar, qui combinent une population importante et des conditions d’exposition aggravées par l’îlot de chaleur urbain.
Oui, mais qu’est-ce au juste que ces îlots de chaleur urbains ? Pourquoi se forment-ils ? Que peuvent faire les architectes pour les prévenir ? Et comment la technologie peut-elle les aider ?

Le Parc forestier de Dakar de 10 hectares, un concentré de végétation pour un oasis de fraîcheur.
Lorsque vous pensez aux plus grandes villes du monde, vous imaginez probablement d’imposants gratte-ciel en acier, des parkings en béton. Ensemble, ces éléments constituent les ingrédients parfaits pour créer un îlot de chaleur urbain.
En effet, pendant la journée, les surfaces sombres comme l’asphalte agissent comme des “éponges à chaleur”, en absorbant beaucoup plus de rayonnement solaire que les surfaces plus claires, tandis que les grands bâtiments bloquent le vent et offrent de multiples possibilités de réfléchir la lumière du soleil. La nuit, toute cette chaleur stockée est lentement libérée dans l’air, avec des effets tels que :
- La sensation d’inconfort pour les riverains, diminution de la qualité de l’air intérieur et extérieur, développement et aggravation de maladies chroniques sur les personnes vulnérables.
- La hausse de la demande en climatisation et donc de la consommation d’énergie.
- L’aggravation de certains phénomènes liés au changement climatique (vague de chaleur / canicule, sécheresse…)
Le secteur du bâtiment en Afrique représente 80 % des consommations énergétiques.
Il sera important de parvenir à maitriser la consommation d’énergie et concevoir des bâtiments moins énergivore et plus confortable. L’atténuation des effets du réchauffement climatique exige que les acteurs de la construction immobilière au Sénégal innovent dans les modes de fabrication du bâti. En effet, Dakar bénéficie d’un niveau d’ensoleillement élevé et régulier, avec dans certains quartiers une forte densité par habitant qui accentuent les effets d’îlots de chaleur.

L’un des enjeux déterminants pour l’avenir sera de parvenir à protéger l’habitat des effets directs et indirects de l’ensoleillement :
– Par le travail sur l’isolation et l’inertie thermique du bâti,
– Par la protection solaire des murs et des baies,
– En favorisant la ventilation naturelle des pièces et leur rafraichissement nocturne,
– En favorisant la très bonne isolation des murs extérieurs,
– En optimisant l’usage des équipements électriques dans l’habitat.
Le deuxième enjeu nécessite de végétaliser l’ensemble des espaces extérieures de l’immeuble, afin de d’atténuer les effets de la chaleur extérieure, et augmenter l’effet la sensation de rafraîchissement.
C’est le principe qui a toujours existé dans l’habitat traditionnel, des patios des habitats méditerranéens. Dans les villages ouest africains, avec les baobabs (arbres à palabres) localisés au centre du village, ou les habitants se rassemblent durant la sieste.
La littérature montre que les parcs et les espaces verts créent des îlots de fraîcheur au sein de l’îlot de chaleur et réduisent la température. Ils contribuent également à réduire la consommation énergétique pour la climatisation et le chauffage, et à atténuer les fluctuations de température induites par les matériaux de construction. L’intensité du rafraîchissement dépend en partie de la taille des parcs et espaces verts.